The Women on Waves (WOW) was invited by Alternative Movement for Individual Freedoms (MALI) to come to Morocco with the Abortion Ship to support the movement for legalisation of abortion. Women on Waves will also launch a hotline number where women can get scientific information[1] about safe abortion including the use of Artotec[2] in Morocco.
Upon the arrival of the Abortion Ship in Smir Harbour on October 4th 2012, the Moroccan authorities completely closed the harbour, searched the ship, and the captains were informed that they had to immediately leave the harbour. The Moroccan authorities also prevented activists from accessing the ship, and even the lawyer was denied entry to the ship without the permission from the authorities. Although, WOW were informed by the authorities that they have not violated any laws, the ship still had to leave Smir. There was an overwhelming number of police and secret service near the ship while being escorted from the harbour by the navy. The ship now stays near Morocco while Women on Waves strategise for their next move.
WOW on their statement mentioned that “abortion is illegal and taboo in Morocco, but approximately 600 to 800 women still have an abortion every day. While wealthy women can afford safe abortion access, women of low socio-economic-status must often resort to unsafe methods that can result in morbidity and death. Therefore, access to safe abortion is fundamentally an issue of social justice. According to the World Health Organization (WHO), unsafe abortion methods caused 13% of pregnancy-related deaths.”
Morocco has acceded to international instruments, such as the International Covenants on Civil and Political Rights; International Covenants on Economic, Social and Cultural Rights; International Convention on the Elimination of All Forms of Racial Discrimination; Convention on the Elimination of All forms of Discrimination against Women (CEDAW); and Convention Against Torture and Other Cruel, Inhuman or Degrading Treatment or Punishment, which establish sexual and reproductive rights as human rights. The Article 1 of the Moroccan Nationality Code also states that ratified international treaties and laws take priority over internal laws in the county.
Therefore, Women’s Global Network for Reproductive Rights, an international network with a membership of over 1000 autonomous individuals and organisations from around the world, declares our firm support for the determined and principled stance actions that WOW are taking in Morocco to ensure that safe abortion is accessible and affordable for young, unmarried and married women. We believe that the action of the Moroccan authorities to stop the ship from docking in Smir harbour, with no apparent violations under the national laws, is a clear act of harassment to WOW and MALI. It is unjust and a violation to the right to freedom of expression and the right to information that are guaranteed by the national laws and the international human rights laws that Morocco has acceded to.
WGNRR urgently calls on the national government of Morocco to stop harassing the Abortion Ship and to immediately allow its safe return to the Smir harbour to complete the mission. We demand that all women should have access to affordable, accessible, safe abortion i to ensure that no woman will die due to unsafe methods of abortion.
WGNRR stands in solidarity with WOW in their actions throughout the world to champion the call for affordable, accessible, safe and legal abortion. We strongly believe that WOW’s actions today are significant for the future of women’s reproductive rights and dignity, and for the struggles for reproductive justice to be realised in every corner of the world.
WGNRR is likewise calling on our members and allies to denounce the harassment and to support WOW and MALI. We should also take action to ensure the safety of the activists and demand for the immediate return of the ship to the harbour. You can:
– Use the social media to to pressure the Moroccan Government to allow the Abortion Ship to dock in Smir by following and retweeting posts of @abortionpil. Use the hashtag #safeabortion
– Widely share this solidarity message to your contacts and networks
– Send a personal message to the King of Morocco, Mohammed VI, urging him to respect freedom of expression and the human rights of the activists and to allow the launching of the abortion hotline to proactively take a measure to end the deaths of women due to unsafe abortion practices in his country.
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[1] Scientific Information is protected under Article 25 of the Moroccan Constitution guarantees the Right to freedom of expression.
[2]In some countries like Morocco, Pakistan, Turkey, Dominican Republic and Lebanon, Misoprostol can be bought in the pharmacies under the brand name Artotec or Arthrotec. Arthrotec is a pill with misoprostol in the outer mantle and a painkiller diclofenac in the inner tablet.
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French
Le RMFDR exprime sa solidarité avec Women on Waves et demande instamment aux autorités Marocaines de cesser de harceler le navire d’avortement
Women on Waves a été invité par le Mouvement Alternatif pour les Libertés Individuelles (MALI) de venir au Maroc avec le navire d’avortement pour soutenir le mouvement pour la légalisation de l’avortement. Women on Waves lancera également un numéro téléphonique (hotline) où les femmes peuvent obtenir l’information scientifique [1] à propos de l’avortement sans risque, y compris l’utilisation de Artotec [2] au Maroc.
Lors de l’arrivée du navire d’avortement au port de Smir le 4 Octobre 2012, les autorités Marocaines ont complètement fermé le port, fouillé le navire, et les capitaines ont été informés qu’ils devaient immédiatement quitter le port. Les autorités marocaines ont également empêché les activistes d’accéder au navire, et même l’avocat s’est vu refuser l’entrée à bord du navire sans la permission des autorités. Bien que, Women on Waves a été informé par les autorités qu’ils n’ont pas violé les lois, le navire devrait quand même quitter Smir. Il y avait un nombre impressionnant des éléments de la police et de services secrets à proximité du navire tout en étant escorté hors du port par la marine maroccaine. Le navire stationne maintenant près du Maroc alors que Women on Waves élabore des stratégies pour leur prochain mouvement.
Women on Waves dans leur déclaration ont mentionné que ” l’avortement est illégal et tabou au Maroc, mais environ 600 à 800 femmes effectuent un avortement chaque jour. Alors que les femmes riches peuvent avoir accès à l’avortement sans risques, les femmes de faible statut socio-économique doivent souvent recourir à des méthodes dangereuses qui peuvent résulter à la morbidité et à la mort. Par conséquent, l’accès à l’avortement sécurisé est fondamentalement une question de justice sociale. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les méthodes d’avortement à risque causent 13% des décès liés à la grossesse.”
Le Maroc a adhéré aux instruments international, tels que le Pacte Internationaux relatifs aux Droits Civils et Politiques; Pacte international relatifs aux Droits Economiques, Sociaux et Culturels, la Convention Internationale sur l’Elimination de toutes les formes de Discrimination Raciale, la Convention sur l’Elimination de toutes les formes de Discrimination à l’Egard des Femmes (CEDEF) et la Convention Contre la Torture et autres Peines ou Traitements Cruels, Inhumains ou Dégradants, qui établissent les droits sexuels et reproductifs en tant que droits de l’homme. L’article 1 du Code de la Nationalité Marocaine stipule également que les traités et les lois internationaux ratifiés ont la priorité sur les lois internes dans le pays.
Par conséquent, le Réseau Mondial des Femmes pour les Droits Reproductifs, une organisation internationale qui regroupe plus de 1000 membres d’organisations et individus autonomes dans le monde entier, déclare notre ferme soutien aux principes et à la position déterminés pris par Women on Waves pour garantir que l’avortement sécurisé soit accessible et abordable pour les jeunes femmes, célibataires et mariés.
Nous croyons que l’action des autorités marocaines d’arrêter le navire de s’amarrer dans le port de Smir, sans violations apparentes en vertu des lois nationales, est un acte évident de harcèlement à Women on Waves. Elle est injuste et constitue une violation du droit à la liberté d’expression et du droit à l’information qui sont garantis par les lois nationales et les instruments internationaux relatifs aux droits humains auxquels le Maroc a adhéré.
Le RMFDR appelle instamment le gouvernement national du Maroc à cesser de harceler le navire d’avortement et à autoriser immédiatement son retour sain et sauf au port de Smir pour accomplir sa mission. Nous exigeons que toutes les femmes aient accès à l’avortement médicalisé et au prix abordable pour s’assurer qu’aucune femme ne meure en raison de méthodes dangereuses de l’avortement.
Le RMFDR reste solidaire à Women on Waves dans leurs actions à travers le monde pour défendre l’appel à l’avortement abordable, accessible, sécurisé et légal. Nous croyons fermement que les actions de WOW aujourd’hui sont importants pour l’avenir des droits reproductifs de femmes, pour leur dignité, et pour que la justice reproductive soit réalisée dans tous les coins du monde.
Le RMFDR fait également appel à ses membres et alliés de dénoncer le harcèlement et soutenir WOW et le MALI. Nous devons aussi prendre des mesures pour assurer la sécurité des activistes et pour demander le retour immédiat du navire au port.
Vous pouvez:
– Utiliser les médias sociaux pour faire pression au gouvernement Marocain de permettre le navire d’avortement d’accoster a Smir par suivre re-tweeter les messages de @ abortionpil. Utilisez le hashtag # safeabortion
– Largement partager ce message de solidarité à vos contacts et réseaux
– Envoyer un message personnel au Roi du Maroc, Mohammed VI, lui demandant de respecter la liberté d’expression et les droits de l’homme des militants et de permettre le lancement de la ligne téléphonique d’avortement de façon proactive, prendre des mesures appropriées pour mettre fin aux décès dus aux avortements non sécurisés pratiqués dans son pays.